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Avis de soutenance - Robinson TCHAPMEGNI - Gouvernance des ressources naturelles et développement durable en Afrique
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Le 22 janvier 2024
Fac droit - Salle 220
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à 9h30
Comment repenser les cadres juridiques et institutionnels pour rendre effectif le développement durable en Afrique ? - Thèse préparée sous la direction de Eric Mondielli, professeur des Universités, à Nantes Université
Gouvernance des ressources naturelles et développement durable :
Comment repenser les cadres juridiques et institutionnels pour rendre effectif le développement durable en Afrique ?
Mots clés : Gouvernance - Ressources naturelles - développement durable - Afrique
Résumé : La thèse a la prétention de contribuer à élaborer une théorie de la gouvernance des ressources naturelles, minières et énergétiques en Afrique. Elle propose une analyse de fond en comble des problèmes juridiques, politiques, économiques, sociaux, environnementaux et droits de l’hommistes soulevés par l’exploitation des ressources naturelles sur le continent africain. En effet, le modèle africain de gouvernance des ressources naturelles souffre d’une crise multidimensionnelle, du fait de la mise à l’écart du droit dans la chaine des valeurs et de l’impact néfaste d’une gouvernance dysfonctionnelle sur le bien-être des populations africaines, ce qui entretiennent le phénomène de la malédiction des ressources naturelles en Afrique. Le développement durable apparait au terme de la démonstration, comme une solution robuste et adéquate pour une gouvernance renouvelée, économiquement viable, transparente, raisonnable, équitable et socialement responsable des ressources naturelles sur le continent, qui inscrit la régulation et durabilité, au coeur de la réponse africaine et globale face à la crise de la gouvernance des ressources naturelles. Le développement local et national des pays africains riches en ressources minières doit selon nos analyses, être porté par les investissements directs étrangers encore faibles sur le continent (moins de 5% des IDEs mondiaux), mais aussi, par le commerce international plus équitable envers le continent ainsi qu’une zone de libre-échange régionale africaine. En tout état de cause, la réflexion met en évidence la nécessité d’une réforme des cadres juridiques et institutionnels à l’oeuvre dans les pays miniers africains ainsi qu’une prise en compte des droits de l’homme, une norme universelle de référence pour la régulation des activités extractives sur le continent africain et dans l’industrie minière mondiale.
Composition du jury
(directeur de thèse)
* Agnès Michelot, maître de conférences (HDR), La Rochelle Université (rapporteure)
*Jean-Claude Ngnintedem, professeur des Universités, Université de Ngaoundéré (rapporteur)
*Sabrina Robert-Cuendet, professeure des Universités, Nantes Université
*Odile Delfour-Samama, professeure des Universités, Nantes Université